Point de départ dans la conception du nouveau plan de quartier de l’Adret, la réponse à la frontière ferroviaire et ses contraintes se matérialise par une succession de strates, de dispositifs architecturaux pour prémunir les futurs habitants des risques OPAM et du bruit sans toutefois lui tourner complètement le dos. Ainsi, derrière une première frontière de murs solides, on traverse progressivement les espaces de distribution, les pièces de services et les pièces d’eau avant de se retrouver dans l’espace de vie ouvert sur le jardin par l’extension des balcons. Pour les bâtiments L-10 et L-12, les décalages des unités d’habitation segmentent le mur borgne à l’est et laissent apparaître des fentes qui filtrent la lumière naturelle et offrent des points de vue ponctuels sur le contexte ferroviaire. En complément, des puits de lumière aux extrémités des paliers et dans les cages d’escaliers agrémentent cet espace de distribution permettant de circuler en tout temps vers la lumière.