Dans un souci d’unification de l’espace public entre la promenade Saint-Antoine et Théodore-de-Bèze en un paysage homogène, le projet STEPS se présente comme une vaste esplanade prolongée d’un promontoire, offrant des points de vue inédits sur la ville. Les passants sont invités à y découvrir des échappées sur le Jura ou le Salève, sur la cathédrale ou le jet d’eau. L’emmarchement généreux y menant devient un amphithéâtre pour l’accueil de diverses manifestations.

Le projet est pensé pour mettre en valeur et en relation les deux fonctions principales du site : l’organisation de festivités et la protection du patrimoine. Il se traduit par une structure qui couvre les ruines tout en supportant l’espace public de référence de la Vieille-Ville de Genève. Ce dispositif s’appuie sur les murs périmétraux du bastion libérant ainsi l’espace dédié aux ruines archéologiques.

Une promenade descend le long des murs du bastion, longeant le bvd J.Dalcroze, hors de l’agitation et des bruits de la ville. Elle débute par un chemin spacieux, lumineux et végétalisé. Une fois le sas d’entrée franchi, le visiteur découvre un espace généreux baigné d’une lumière tamisée. La première vision embrasse l’ensemble des ruines enlacées par un parcours muséal suspendu au-dessus des mottets et accessible par deux escaliers.

La structure de la couverture semble flotter au-dessus des fouilles, laissant pénétrer une douce lumière du nord. Un éclairage additionnel fixé sous la passerelle met en valeur les découvertes archéologiques.

Le visiteur parcourant le musée, peut apprécier le travail des archéologues et les ruines depuis le dessus, tout en ayant des vues extérieures sur la ville, connectant les différentes époques entre elles.