En continuité d’une première étude réalisée en 2016, qui avait pour but de démontrer la faisabilité technique, économique et urbanistique de la réalisation d’une couverture de l’autoroute A9 et la valorisation foncière de l’opération ainsi que définir les conditions-cadres pour une étude approfondie du secteur, ce second mandat vise à affiner les scénarios de développement urbain du secteur sur la base d’un nouveau programme, les présenter à la population sous forme d’atelier participatif et préparer la base de la planification.
Le scénario urbain sélectionné et approfondi sert de base pour l’élaboration du plan d’affectation et le futur cahier des charges du concours d’investisseurs, la présentation de l’évolution du projet à la délégation de la municipalité Urbanisme et Mobilité (DUM) et la communication et la discussion avec les habitants.
Le scénario retenu est celui du ruban habité. Il associe étroitement le nouveau cadre bâti à la définition d’espaces publics et paysagers de qualité. Il permet la mise en place d’un long ruban bâti articulé qui réagit et s’adapte à son contexte qu’il soit environnemental, fonctionnel, et programmatique mais aussi paysager et bâti. Il commence par définir trois espaces distincts reliés entre eux : la place centrale, la promenade potagère et la prairie.
Le gabarit du ruban évolue de manière à réagir face au bruit de l’autoroute avec des volumes bas et des affectations non sensibles à proximité des extrémités de la tranchée. Plus le ruban se développe vers le centre du site, plus le gabarit augmente pour atteindre jusqu’à 12 niveaux. Les équipements publics sont prévus en extrémités de celui-ci ainsi qu’au centre de l’espace.
Ce scénario permet de répondre de manière optimale aux contraintes acoustiques, et de renforcer le réseau de mobilité douce.
De plus, le projet est adapté pour atteindre une cible plus haute en termes de SPD. La variante ne constitue pas un projet, mais la définition de volumes dans lesquels les futures constructions devront s’insérer. La variante propose des espaces en « cœur d’îlot » protégé du bruit de l’autoroute et dans la moindre mesure de l’avenue des Boveresses.
Une étude du calendrier des travaux permet de mettre en évidence les liens entre les travaux d’infrastructure et ceux du développement du nouveau quartier. En fonction du montage opérationnel du projet urbain, le phasage doit être évidemment précisé pour permettre notamment une optimisation de la durée du calendrier général et le maintien des activités sur site.
L’étude permet de préciser et consolider les hypothèses émises lors du premier mandat et d’avérer de la faisabilité urbanistique du projet. Elle permet de proposer différents principes directeurs liés aux affectations, à la morphologie urbaine, à la création d’une nouvelle centralité, aux coupures spatiales, aux aménagements paysagers et à la limitation de l’usage des véhicules privés notamment grâce à la création d’une liaison de mobilité douce.
La suite des démarches en vue d’élaborer la planification sont à initier. Pour cela, il conviendra de préciser les différentes études et actions à mener au préalable ainsi qu’en parallèle du plan d’affectation.
